5 questions que tous les parents se posent au moment de choisir l’enseignement à distance
L’année scolaire suit son cours et le choix de scolarité pour l’an prochain pour vos enfants est peut-être déjà fait depuis longtemps, ou peut-être pas ? Vous avez entendu de près ou de loin parler de l’Enseignement à Distance (EAD), et l’idée vous a interpellé pour diverses raisons. Seulement vous hésitez et vous n’osez pas franchir le pas.
A chaque fois que nous entreprenons quelque chose de nouveau, le doute persiste, et c’est humain. D’autant plus quand ce choix concerne nos enfants, dont nous sommes les seuls responsables.
Est-ce une bonne décision d’instruire moi-même mes enfants ?
Est-ce que compléter sa journée d’école en lui faisant suivre une matière ne va pas être trop dur pour lui ?…
Voici donc les principales idées reçues sur l’école à la maison :
QUESTION 1 : EST-CE QUE C’EST LÉGAL ?
Il existe une réelle confusion entre l’obligation d’instruire et celle de scolariser, d’où la méconnaissance de la possibilité d’enseigner chez soi : la loi énonce en effet l’obligation d’instruction pour tous les enfants âgés de 3 à 16 ans présents sur le territoire national. En revanche, la liberté dans le choix du mode d’instruction est laissée aux parents.
L’enseignement à distance agréé (ou scolarité par correspondance) n’est autre que l’école qui vient chez soi. Le Cours Sainte-Anne est un établissement scolaire à part entière. Vos enfants ne sont donc pas déscolarisés, et reçoivent une instruction.
QUESTION 2 : EST-CE QUE JE DEVRAI ÊTRE DISPONIBLE À 100% ?
Contrairement à ce que l’on croit, 3 heures à 4 heures et demi quotidiennes suffisent pour dispenser l’enseignement primaire à son enfant en scolarité complète: il n’est pas nécessaire de consacrer 6 heures comme à l’école! En maternelle ce sera 1 h 30 grand maximum.
Il faut qu’un des parents se rende disponible pour accompagner l’enfant qui n’a pas, sur cette tranche d’âge, toute l’autonomie nécessaire pour travailler seul sur les programmes. La plus grande difficulté réside surtout dans le rythme de travail à trouver et à tenir, et dans l’adaptation à ce nouveau mode de vie.
En scolarité partielle, le choix de travailler sur une matière en particulier, comme le français ou les mathématiques, est beaucoup moins exigeant en temps de travail avec l’enfant qu’une scolarité complète et donc compatible avec l’activité professionnelle des 2 parents.
Le secret d’une scolarité partielle réussie est la régularité: 20 à 45 mn de 3 à 5 fois par semaine.
Cela représente un moyen de plus en plus adopté par nos familles pour compléter un cursus à l’école dont le niveau est souvent considéré comme insuffisant, ne correspondant ni à la soif d’apprendre de certains enfants, ni à la qualité d’enseignement auquel leurs parents aspirent pour eux.
QUESTION 3 : VAIS-JE ISOLER MON ENFANT DES AUTRES ?
On pense également bien souvent que l’enseignement à distance est synonyme d’isolement voire même de « désocialisation » de l’enfant ce qui provoque une certaine culpabilité du parent. Le fait pour un enfant de ne plus aller à l’école ne signifie pas ne plus côtoyer d’enfants de son âge. Ainsi, suite à une étude menée auprès de nos familles, plus de la moitié d’entre eux nous disent au contraire que leur enfant a maintenant davantage de temps à consacrer à des activités extra-scolaires avec d’autres enfants. C’est d’ailleurs la recommandation que nous faisons à nos familles. Par ailleurs, la très grande majorité des enfants scolarisés en enseignement à distance réintègrent très facilement un établissement.
QUESTION 4 : SERAI-JE CAPABLE D’ENSEIGNER À MES ENFANTS ?
Nous entendons souvent votre appréhension de ne pas posséder les qualités requises pour accompagner vos enfants : « mais je ne suis pas professeur ! » Nous sommes les professeurs, vous êtes les « relais ». Aucune aptitude particulière ou diplôme d’enseignement n’est exigé pour suivre nosprogrammes conçus et rédigés à votre intention : il faut bien suivre les instructions qui y sont données. C’est une belle école de la patience !
Les principaux obstacles que nous observons à la réussite de l’enseignement à la maison sont souvent le manque d’autorité parentale, trop ou pas assez d’exigences, une relation trop fusionnelle ou tout simplement un enfant qui a absolument besoin de l’atmosphère de la classe.
Pour être le répétiteur de son enfant, il faut savoir échanger la casquette de parent contre celle d’ « enseignant » ! Et inversement, remettre celle de parent quand la classe est terminée. Il est d’ailleurs recommandé de dédier un espace pour l’école à la maison, quand c’est possible, évidemment.
Mais cet accompagnement scolaire peut bien sûr être confié à un autre adulte.
QUESTION 5 : EST-CE QUE JE SERAI GUIDÉ(E) DANS CE RÔLE ?
Non seulement vous disposez d’indications pédagogiques précises mais vous pouvez rentrer en contact direct avec l’équipe pédagogique vous permettant de ne pas vous sentir seul. Au Cours Sainte-Anne, le correcteur attribué à chaque famille constitue une aide réelle, une référence, et un appui au quotidien.
Une fois l’étape du questionnement passée, déjà plus de 3 000 familles ont choisi de s’inscrire au Cours Sainte-Anne depuis son ouverture, et bénéficient de nos programmes pour qu’enseigner à la maison soit à la fois possible, mais également enrichissant.
La question de la motivation reste centrale : c’est notamment votre détermination d’accompagner scolairement votre enfant qui fera de cette expérience une réelle réussite, et le Cours Sainte-Anne est là pour vous aider dans cette démarche.
Vous trouverez d’autres réponses à vos questions complémentaires ici.
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