Comment maintenir le niveau de français de mes enfants ?
Pourquoi apprendre le français soi-même à ses enfants ?
Certains parents s’alarment de voir leurs enfants appréhender l’écrit, confondre les notions, hésiter sur l’orthographe d’un mot, avoir du mal à s’exprimer par manque de vocabulaire et de syntaxe. Déçus que leurs enfants ne reçoivent pas ce qu’eux-mêmes ont reçu, ils décident alors de leur transmettre la maîtrise de la langue pour qu’ils soient à l’aise tant à l’oral qu’à l’écrit, qu’ils goûtent la joie du mot juste, d’une lecture passionnante, d’un texte qui parle à leur intuition, à leurs aspirations, à leurs rêves.
Qu’est-ce qu’un bon niveau de français ?
Trop souvent confondu avec une bonne orthographe, il est beaucoup plus que cela. Le rôle de la grammaire – c’est à dire la conjugaison, l’analyse des mots et des phrases, les accords – est déterminant. Véritable éducation à l’attention, à la rigueur, à l’étude, la maîtrise de cette discipline est le passage obligé pour se constituer du vocabulaire, décrypter la structure d’une phrase, construire sa pensée que ce soit à l’oral ou à l’écrit. C’est l’objectif premier de l’école primaire qui à l’heure actuelle nécessite souvent une mise à niveau dans les deux premières années du collège, lui-même davantage orienté vers l’accès à la culture.
Cibler le besoin dans les classes primaires
Souvent désemparés, les parents et leurs enfants entament alors parfois un marathon « zapping », les ballotant d’un exercice à l’autre, d’un ouvrage à l’autre, d’un programme à l’autre, voire d’un établissement à l’autre.
Pour éviter cela, il est donc sage de commencer par définir si ce niveau qui a besoin d’être amélioré, est dû à
- un problème de fond (lacunes, retard dans la lecture, absence de vocabulaire, difficultés à formuler, pathologie particulière…)
- un problème technique (manque de méthode, orthographe, grammaire, conjugaison)
- une difficulté passagère (assimilation plus lente d’une notion)
- un manque de réflexion (connaît ses règles mais ne sait pas les appliquer)
- un manque d’entraînement (la notion n’est pas fixée)
- une erreur de jugement par méconnaissance des exigences que l’on peut avoir avec l’enfant selon son âge, sa classe, ses programmes.
Il faut également :
- évaluer le temps que parent et enfant peuvent y consacrer en restant réaliste et la fréquence à laquelle la mise à niveau sera dispensée: quotidien (un quart d’heure à une demi-heure), hebdomadaire ou à la demande, sans oublier que la régularité est la clé du succès;
- tenter d’évaluer sa détermination, celle qui va donner l’impulsion à son enfant et permettre de tenir dans la durée;
- éviter les séances intenses et trop longues le dimanche soir ou le mercredi pendant que les camarades ou frères et sœurs jouent; ainsi que le travail pendant les vacances.
- se souvenir que pour bien ancrer une notion, non seulement il faut s’entraîner à l’aide de nombreux exercices pour acquérir les bons réflexes mais il faut aussi qu’ils soient variés et que la notion soit réinvestie dans d’autres configurations; c’est la restitution réfléchie.
Pour en savoir plus, découvrez les outils pour maintenir le niveau de français de vos enfants.
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