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Etude du français : en fais-je trop ou pas assez pour mon enfant ?

Parmi les nombreuses questions des familles, celle d’une maman a retenu toute notre attention, d’autant plus qu’elle est récurrente depuis quelques années : « Que ne faut-il pas rater quand on est expatrié ? Peut-on faire l’impasse sur l’étude du Français pendant le temps de l’expatriation ou au contraire faut-il mettre les bouchées doubles en ajoutant une scolarité de Français à celle internationale ? »

 

Difficile de répondre de manière catégorique…

En ce qui concerne le point de vue du Cours Sainte-Anne à ce sujet, c’est avant tout la question de la scolarité qui se pose.

 

LA SCOLARITÉ

En effet, certaines familles choisiront de prendre entièrement cette problématique en main en scolarisant les enfants à la maison (scolarité dite complète) -tel qu’il en aurait été en France- tout en les inscrivant en parallèle à des activités locales extra scolaires où ceux-ci pourront y côtoyer d’autres enfants de leur âge, français ou d’autres nationalités. 
D’autres préfèreront scolariser les enfants dans le pays d’accueil pour assimiler entre autre au mieux la langue locale et vivre pleinement eux aussi, à leur échelle, leur expatriation ; en parallèle, sur le temps qui leur restera, s’initiera un programme supplémentaire plus ou moins léger de français (« pour garder les bases »). Auquel cas sera favorisée la scolarité dite partielle (français uniquement).

C’est dans cette dernière option que se pose véritablement la question de l’apprentissage du français.

 

 

L’ÂGE DES ENFANTS

Selon l’âge des enfants, l’inquiétude du parent se portera sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture pour les plus jeunes ou sur le maintien d’un niveau acquis en France avant l’expatriation pour les plus âgés. 
Le type de scolarité dépendra donc à la fois de l’âge de l’enfant mais aussi des objectifs du parent expatrié : souhaite-t-il que son enfant ne soit pas coupé de sa scolarité française, dans l’optique d’un retour en France, ou souhaite-t-il que son enfant s’enrichisse de son expérience et s’imprègne du pays sans pour autant perdre ses bases ?

 

PAR EXEMPLE, À SIX ANS, QUAND L’ENFANT SUIT DÉJÀ UNE SCOLARITÉ EN ANGLAIS ET/OU EN CHINOIS, EST-CE UTILE, VOIRE MÊME EST-CE RAISONNABLE D’APPRENDRE LE FRANÇAIS COMME « TROISIÈME LANGUE » ?

La réponse dépend du rapport de l’élève au français : est-ce la langue maternelle, parlée à la maison ? L’enfant la maîtrise-t-il déjà à l’oral ? L’enfant a-t-il déjà vu du français écrit, dans des livres par exemple ? Lui raconte-t-on des histoires en français ? Écoute-t-on des informations en français ? 
Son oreille est donc déjà familière, et nous savons tous que l’apprentissage d’une langue commence déjà par ce sens (on dit qu’un enfant dans le ventre de sa mère est capable d’assimiler une centaine de langues). Le terrain étant déjà favorable à un apprentissage du français, l’assimilation en sera plus aisée.
D’autant plus que ce sont des âges, où le cerveau, plus malléable, est capable d’assimiler une plus importante quantité de notions que celui d’un adulte. Ce sera le dosage de l’apprentissage qu’il faudra surveiller. Le Cours Sainte-Anne recommande dans ce cas, « d’en faire peu par jour, mais bien ».

En l’occurrence, si en France, six ans est l’âge d’entrer en Cours Préparatoire, à l’étranger, l’étude du CP peut prendre plus d’une année scolaire – voire même peut attendre un peu et le programme être travaillé à 8 ou 9 ans-. Rien n’est fixé !

 

« ÉTUDIER DU CALCUL OU DES MATHÉMATIQUES, EN PLUS, EST-CE UTILE ? »

Quand la scolarité à l’étranger inclut un bon enseignement dans ce domaine, cela ne paraît pas à première vue nécessaire. D’autant qu’il faut y consacrer du temps et que cela peut être trop lourd pour un enfant quand celui-ci est ajouté au français. Toutefois, certaines familles s’inquiètent que leurs enfants apprennent le vocabulaire des mathématiques et notamment sachent compter. Le vocabulaire se rattrape à ces âges, et la logique mathématique est universelle !

Toutes ces réflexions sont à mettre en perspective avec l’éventualité du retour et d’une scolarité en France. Rentrer se prépare certes, mais notre conviction, -l’expérience nous l’a montré-, est qu’un enfant qui a vécu à l’étranger sera toujours plus épanouiplus débrouillard et plus ouvert que s’il était resté en France. Ses sens sont bien souvent plus développés et son bagage expérimental n’en sera que plus riche ! Il faut aussi savoir faire confiance à la capacité d’adaptation des enfants.

Un tiers de nos familles vivent en expatriation avec nos programmes, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’informations.

 

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