Skip To Main Content

La réussite scolaire

Selon les systèmes éducatifs et les époques, la notion de réussite scolaire a évolué. De nos jours où l’évaluation est reine, la réussite scolaire est le plus souvent circonscrite au bon niveau des résultats et à une scolarité sans accroc. Les notes, partie visible de la scolarité, constituent assurément le principal repère d’évaluation du parcours scolaire de son enfant.

Ainsi, d’après « l’Institut français de l’éducation » la réussite scolaire est synonyme d’achèvement avec succès d’un parcours scolaire (atteinte d’objectifs d’apprentissage et maîtrise des savoirs) validé par l’obtention de diplômes, certificats, etc. Attention! Il ne s’agit ici, ni de réussite éducative ni de réussite sociale.

LA RÉUSSITE ET L’ÉCHEC SCOLAIRES SELON LES PARENTS

Pour des parents, avoir un enfant tête de classe ou ayant des facilités pour apprendre est un signe de réussite qui alimente, à juste titre, leur fierté et les rassure sur l’avenir de leurs enfants car beaucoup considèrent, consciemment ou non,  que la réussite scolaire est un facteur de réussite sociale.

Pour d’autres avoir un enfant heureux d’aller à l’école, épanoui, est un objectif plus important que d’obtenir de bons résultats. Ce peut-être parfois au détriment de la transmission des connaissances, du sens du travail et de l’effort.

Quant à certains parents, ils souhaiteront que leur enfant fasse aussi bien ou mieux, qu’eux-mêmes parce qu’ils pensent, à tort ou à raison, que la réussite scolaire est indispensable au bonheur.

Leur vision de l’échec se concrétise, avec son cortège d’inquiétudes, par de mauvais résultats, un enfant en queue de classe, qui ne progresse pas, qui manifeste un mal être, de l’insatisfaction intellectuelle, qui rejette l’école, qui ne récompense pas tous les sacrifices faits pour lui.

LA RÉUSSITE ET L’ÉCHEC SCOLAIRES SELON LES ENFANTS

La réussite se cantonne le plus souvent à obtenir de bonnes notes, à trouver l’école facile, à jouir de la reconnaissance de son entourage, à répondre à l’attente de ses parents, à atteindre ses objectifs (élèves compétiteurs). Il faut attendre le collège pour que l’objectif soit éventuellement lié à une aspiration ou un projet personnel.

Lorsque l’élève quel que soit son profil, appréhende fortement les exercices, bute sur leur réalisation, ne mémorise pas, se dit qu’il ne peut pas y arriver, qu’il est nul, que ça ne sert à rien, que son professeur, ses parents vont être déçus, l’échec pointe son nez; l’école peut devenir un cauchemar dans lequel il risque de s’enfermer.

Tant la réussite que l’échec sont rarement formulés. Ils sont vécus plutôt comme un sentiment de confort ou d’inconfort, de satisfaction ou de détresse. Dans ce cas, c’est à l’entourage d’être attentif et de savoir décrypter les signaux d’alerte.

LA RÉUSSITE ET L’ÉCHEC SCOLAIRES SELON L’ÉTABLISSEMENT

La réussite scolaire d’un établissement se confond avec la finalité de l’enseignement prodigué c’est-à-dire obtenir que les élèves progressent à défaut d’être tous exceptionnels, hisser les moins performants à un niveau suffisant, permettre aux meilleurs de développer leurs capacités, transmettre avec une pédagogie de bon sens les savoirs indispensables à la formation des intelligences et au développement du sens critique.

L’échec c’est lorsque tout a été essayé (encouragement, aménagements, aides etc.) et que l’on n’a pas trouvé le chemin d’accès à une bonne compréhension, à un bon comportement. C’est basculer dans les vraies difficultés scolaires d’apprentissage.

GARDONS-NOUS DES CLICHÉS!

Que le parcours scolaire soit « réussi » ou « raté », lisse ou émaillé de difficultés, que ce soit du point de vue des parents ou de l’enfant, c’est aussi et surtout la qualité de l’enseignement dispensé ou reçu qui signe une formation réussie, car c’est elle qui arme l’élève. Brillant ou non, il aura son « capital » pour la vie! Encore une fois, l’important n’est pas la fin en soi, mais le chemin parcouru.