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Enseignement à distance, la fin d'année approche : « Petit mot d’une correctrice »

Chaque année, à cette même période, côté correcteur, les appels se font nombreux, et le tas de copies sur le bureau s’épaissit lourdement... Petit mot glissé dans les copies ou voix fébrile au bout du téléphone : “Madame, combien de devoirs faut-il faire pour passer en classe supérieure?”. Quelques-uns parfois désespérés : “Nous n’y arriverons jamais...” Ou même certains encore sans scrupule : “On peut sauter des modules? ou lésiner sur les leçons et la rédaction…”

Nous comprenons vos inquiétudes.

Les mamans qui en plus d’être mamans sont bien généralement répétitrices, se sentent responsables si le passage de leur enfant en classe supérieure se fait tardivement faute de modules effectués, et ont du mal à « assumer » un quelconque retard.

C’est la raison pour laquelle nous avons trouvé judicieux de vous donner quelques conseils pour appréhender la fin de l’année avec plus de sérénité.

Le dialogue avec la correctrice

Le dialogue avec la correctrice de votre enfant est plus qu’important. Celle-ci indique le nombre de devoirs nécessaires pour valider l’année en prenant en compte le parcours scolaire de l’élève tout au long de l’année, ses difficultés si elles existent, et ses progrès, et propose la solution la plus adaptée en fonction de ces facteurs.

L’entretien permet aussi de recharger les batteries auprès d’une oreille professionnelle et compatissante, et de cibler ensemble le cap sur lequel naviguer jusqu’à la fin de l’année, pour ne pas s’éparpiller.

Respecter son rythme

Il ne faut en aucun cas se stresser ou paniquer si le chemin parait long pour arriver au nombre de devoirs annoncé. Il est inutile d’accélérer le rythme de travail, de rajouter une heure de classe chaque jour, de supprimer le repos du dimanche, voire des vacances scolaires ; cela est contreproductif, car cette méthode serait tout aussi éprouvante pour l’enfant que pour le parent.

En effet, si l’on endosse le maillot du marathonien pour tenter de franchir la ligne d’arrivée du énième – module – qui – nous – fera – passer – en – classe – supérieure (reprenons notre souffle), les notions ne seraient pas pour autant acquises, les erreurs plus nombreuses dans les exercices, et les notes moins bonnes… Cela pourrait aller jusqu’à générer de la tension à la maison, et en faire pâtir la relation parent-enfant (Qui d’entre nous n’a pas encore évoqué le scolaire, les attentes, ou les résultats au cours d’un repas ou d’une promenade ? Disons-le franchement, c’est humain !). Ce marathon de fin d’année risquerait de décourager l’élève jusqu’à refuser l’école à la maison par la suite. Nous perdrions alors ainsi tout le bénéfice d’un long et merveilleux travail accompli avec lui depuis septembre.


Planifier son travail tranquillement

L’idéal serait de planifier votre travail tranquillement, à tête reposée après entretien avec votre correctrice, la date limite d’envoi à la correction étant fixée au 30 Juin.

Il vous faut savoir que de manière générale, si le rythme d’envoi des devoirs a été jusque-là régulier, le nombre de modules requis pour passer en classe supérieure est déjà atteint.

Si d’aventure, le travail de votre enfant a été plus lent cette année, il sera alors envisageable de poursuivre le programme à la rentrée prochaine là où vous vous en serez arrêtés au 30 Juin. Démarrer le programme de la classe supérieure après les vacances de la Toussaint serait alors plus raisonnable. Le cours par correspondance permet cette adaptation au rythme de l’enfant, et cette souplesse d’aménagement scolaire : il serait dommage de ne pas en profiter (!).

 

En un mot, ne soyez pas inquiets. Nous avons, nous correcteurs, ce recul que vous n’avez légitimement plus, vous qui êtes « sur le terrain » à travailler avec ardeur depuis septembre sur les programmes, et parfois même sur plusieurs niveaux… Faites de votre mieux, paisiblement, ce sera bien suffisant.

 

Nous vous souhaitons à tous une belle et sereine dernière ligne droite avant les vacances, quant à elles bien méritées ! N’hésitez pas à joindre votre correctrice en cas de doute, ainsi que l’équipe du Cours Sainte-Anne, toujours à votre écoute.

 

Une correctrice brestoise et une correctrice parisienne.

 

Correctrice au Cours Sainte-Anne
Marie-Amélie Assié