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"Un enfant DYS peut tout à fait franchir les obstacles"

Témoignage de la maman de Noah, élève DYS inscrit au Cours Sainte-Anne depuis l’âge de 4 ans et maintenant épanoui en CM2.

 

Pour quelles raisons avez-vous fait le choix d’inscrire votre fils Noah au Cours Sainte-Anne ?

Tout s’est décidé en 2012 grâce à ses deux sœurs : Clara, qui rentrait en CE2 et Anna, au CP.

Pour la petite histoire, nous sommes rentrés de Guyane en 2009 et avons scolarisé nos 3 enfants dans une nouvelle école. En décembre, 3 mois après notre retour, Clara ne voulait plus aller à l’école, elle s’ennuyait et réclamait toujours plus.

J’avais eu connaissance du Cours Sainte-Anne par des amis. C’est donc comme cela que j’ai pris contact avec eux. A partir de février 2010, en parallèle de sa scolarité à l’école publique, Clara a fait sa grande section de maternelle avec le Cours Sainte-Anne. Nous faisions 1h30 le soir, elle était passionnée et attendait de sortir de l’école pour ça !

Ensuite, elle est passée au CP dans la même école et c’était la même catastrophe, elle ne savait plus lire ni compter. J’ai alors rappelé le Cours Sainte-Anne en avril et la Directrice m’a suggéré la mise à niveau de CP.

En même temps, Anna, notre deuxième fille, s’ennuyait et notre fils ne voyait pas l’intérêt de l’école. C’est donc à partir de septembre 2012 qu’ils ont tous commencé en cours complet : Clara en CE2, Anna en CP et Noah en Grande section de Maternelle. Et, bien sûr, ils étaient ravis !

 

Pouvez-vous nous en dire davantage sur le profil de Noah ?

C’est un petit garçon qui a l’esprit très vif et très rapide, trop rapide parfois. Il bouge tout le temps, il a besoin d’être dehors, de créer, de bricoler. Il a toujours été très curieux et pose beaucoup de questions mais toujours dans le but de comprendre. C’est d’ailleurs parfois compliqué pour nous de répondre à toutes ses questions. Il est hyper sensible mais a très peu confiance en lui. Il est travailleur, intransigeant et très volontaire mais il peut se décourager très rapidement. Il est susceptible et très câlin.

C’est un profil d’enfant qui est un peu particulier, mais à sa décharge, il a une fragilité qui s’est créée et qui a été exacerbée par deux absences de 6 mois de son papa qui est parti en Afghanistan. Cela a été un gros traumatisme pour Noah.

A l’école, il ne s’est jamais épanoui parce qu’il y avait trop de bruit. Il était très peu intéressé par ce qui lui était proposé et il s’ennuyait beaucoup. Il était mis à l’écart et malmené dans la cour.

Il a été pris en charge par une première orthophoniste qui ne l’a pas bien accompagné. J’ai donc trouvé une autre orthophoniste, spécialisée dans les troubles de l’apprentissage, qui a tout repris et qui s’est vraiment appuyée sur le Cours Sainte-Anne. Elle m’a tout de suite dit que Noah était dyslexique dysorthographique mais qu’avec les petits outils et les bonnes méthodes utilisées par le Cours Sainte-Anne, il allait retrouver le goût du travail et être revalorisé.


En l’inscrivant au Cours Sainte-Anne, avez-vous ressenti que Noah était plus à l’aise ?

Oui, il a tout de suite été beaucoup plus à l’aise et avait le visage bien plus détendu. J’avais aménagé une chambre que nous n’utilisions pas en classe d’école avec 3 petits bureaux. Noah était très détendu dans cette pièce. Il terminait sa journée de Grande Section de Maternelle en 1h30, ce qui lui permettait d’être dehors, de faire du vélo et de faire sa sieste, mais surtout de vivre à un rythme d’enfant tout en étant au calme.

 

Aujourd’hui, maintenant qu’il est en CM2, combien d’heures par jour travaille-t-il en moyenne ?

Nous commençons le matin vers 8h30/9h. Nous avons convenu avec l’orthophoniste et sa correctrice du Cours Sainte-Anne qu’il devait faire tous les jours un peu de chaque matière. Par exemple, nous partageons toutes les dictées en deux, ce qui lui permet d’écrire tous les jours et le met en confiance. Il ne se lasse pas d’écrire et ce rythme d’écriture quotidienne lui permet de beaucoup progresser.

Nous faisons donc 45min/1h de français et, comme il est bon en mathématiques et qu’il m’a été préconisé de ne pas délaisser la partie où il est bon, il fait 1h30 voire 2 heures de mathématiques par jour.

En moyenne, Noah fait donc 3 heures le matin et 2 heures l’après-midi. Ensuite, il a ses activités extra-scolaires.
 

Pouvez-vous nous en dire davantage sur ses échanges avec sa correctrice ?

Avant, c’était moi qui appelais lorsque mes enfants rencontraient un problème mais, aujourd’hui, ils n’hésitent plus, ce sont eux qui appellent.

Noah a une vraie relation de confiance avec sa correctrice. Elle trouve les mots, elle cerne l’enfant sans le materner, elle est toujours à la recherche de sa progression et de sa valorisation. Dans les corrections, c’est toujours très positif, même quand ce n’est pas bon. C’est très interactif et cela lui permet de progresser tout en allant à son rythme. Ce ne sont pas des méthodes que j’ai vu utilisées dans un établissement classique.

Noah apprécie aussi beaucoup sa relation privilégiée avec sa correctrice par l’envoi et la réception de ses copies. Aujourd’hui, cela lui a permis de se détacher de moi, de s’autonomiser, de se responsabiliser et de grandir plus sereinement. Maintenant, quand il a un souci, il sait qu’il peut appeler sa correctrice.

 

Et vous, êtes-vous satisfaite du suivi pédagogique proposé par le Cours Sainte-Anne ?

Oui, tout à fait. L’équipe pédagogique est remarquable. Elle est très à l’écoute, très attentionnée et surtout attentive par rapport aux enfants. Pour vous donner un exemple, récemment, Anna a eu un souci sur une analyse logique. Elle a donc envoyé un mot à sa correctrice qui lui a répondu dans la matinée avec un tableau réalisé rien que pour elle accompagné d’un petit mot personnalisé.

Je trouve que c’est quand même extraordinaire d’avoir une correctrice si précise dans le besoin de l’enfant et qui répond si rapidement. Elle est toujours très pointilleuse et très précise sur l’aide à apporter et cherche toujours à réévaluer le besoin de l’enfant. Si l’enfant a une faiblesse ou un handicap, elle cible vraiment et montre le chemin.

Nous sommes accompagnés pas à pas et c’est toujours dans le but de structurer l’esprit de l’enfant et de le faire grandir et avancer. Dans toutes les indications pédagogiques, je me rends compte souvent a posteriori qu’elle avait raison. L’enfant est toujours valorisé sur ses points forts et même sur ses points faibles. Quand ce n’est pas bon, il y a toujours un petit mot comme « vous ferez mieux la prochaine fois » ou « vous en êtes capable » et, en tant que parents, on ne se sent vraiment pas seuls ni stigmatisés. Notre enfant ne rentre pas dans une case mais ce n’est pas grave, le Cours Sainte-Anne s’adapte à cet enfant et lui donne les outils nécessaires.

 

Qu'envisagez-vous pour la suite de la scolarité de Noah ?

Pour le moment, j’attends de voir comment il évolue et ce que sa correctrice me dira car elle aura du poids dans la balance, mais j’envisage éventuellement qu’il passe au Cours Legendre à Distance à partir de la 6ème. Connaissant le programme de 6ème du Cours Sainte-Anne pour l’avoir expérimenté avec mes filles, je crains que ce soit trop lourd pour Noah dans certaines matières comme le français ou les langues étrangères.

Mais, si cela est possible avec le Cours Sainte-Anne, je vais voir. Nous pouvons prévoir un aménagement avec une partie de 6ème pour certaines matières et du CM2 pour d’autres.

Une chose est sûre, il n’est pas question qu’il reparte dans un système classique. Il n’en a pas envie et je suis sûre qu’il s’ennuierait. L’avantage de l’enseignement à distance, c’est que cela le canalise et le nourrit suffisamment.

L’enseignement par correspondance a toujours été l’élément stable de sa vie malgré nos nombreux déménagements et c’est toujours ce qui lui a été le plus adapté. Ce sont des méthodes traditionnelles auxquelles nous adhérons avec mon mari. Ce sont des méthodes sur-mesure qui rassurent Noah et sur lesquelles il s’est rendu compte qu’il pouvait s’appuyer pour apprendre de nouvelles choses.

 

Que pourriez-vous conseiller à des parents d’un enfant DYS ?

Si je m’en réfère à Noah, il y a une chose dont je suis intimement convaincue. C’est que ces enfants nécessitent, sans les stigmatiser, une scolarité aménagée, au cas par cas, selon la difficulté ou la différence de l’enfant. Il ne faut pas oublier que la dyslexie n’est pas une maladie mais juste un dysfonctionnement, une particularité. L’enfant ne fonctionne pas comme la norme veut qu’il fonctionne.

L’avantage de cette école, c’est que ce dysfonctionnement est gommé grâce aux outils qui ont été pensés en ne reniant jamais sur le contenu que l’on veut transmettre et toujours dans l’intérêt de l’enfant.

Il me semble donc important de ne pas les dégoûter ni les décourager parce qu’ils restent des enfants et que même s’ils s’acharnent et qu’ils sont travailleurs, il faut leur prouver qu’ils sont capables.

Un enfant DYS peut tout à fait franchir les obstacles parce que, justement, le Cours Sainte-Anne utilise cette intelligence et lui donne des outils précieux pour apprendre des choses nouvelles.

Au Cours Sainte-Anne, il y a une réelle connaissance de la dyslexie, et cela j’ai pu m’en rendre compte car mes autres enfants ne sont pas concernés. L’équipe a travaillé sur ce type de dysfonctionnement pour justement valoriser les enfants dyslexiques et leur prouver que l’on pouvait aussi bien acquérir les mêmes notions que n’importe quel enfant, voire même plus et qu’il y avait plein d’autres chemins pour y arriver. Et, pour ma part, je trouve que c’est le plus important.